Dellevian ou un arrogant téméraire.

Missive envoyée à Maître Estobald au Gué de Tharbad.

Un homme a été surpris à bousculer une hobbite en pleine rue de Bree. Je l'interpelai pour lui demander s'il pouvait tout de même s'excuser, en pensant qu'il ne l'avait peut-être simplement pas vue, mais il m'a répondu par la suite que jamais il ne s'excuserait envers un semi-homme (dans ce cas une semi-femme). Ce qui a sut me faire perdre mes gentilles manières. Je lui redemandai alors plus fermement de bien vouloir s'excuser de son impolitesse ce qu'il refusa à nouveau. Je lui réclamai alors son nom. Le dit Delleivan était, somme toute, très arrogant et certainement peu conscient de ce qu'il l'entourait. Je lui conseillai alors fortement de quitter la ville en ce cas s'il était pour maintenir son arrogante impolitesse. Ma rencontre avec cet homme attira l'attention auprès de quelques passants. La hobbite, toujours sur place, désirant ses excuses, se faisait taire par un vieil homme à ses côtés. L'homme refusa bien sûr de quitter la ville, et ce malgré ma forte insistance. Je lui conseillai alors de se tenir tranquille et d'être sur ses gardes, car j'en avais pas finit avec cette histoire. Il se contenta de pouffer un rire des plus frustrant. Je gardai tout de même mon calme et alla m'excuser auprès de la hobbite des effronteries de cet homme sans manière.

C'est alors que le vieil homme se tenant à ses côtés du nom de Tirdolen me demanda qui étais-je pour faire "Ma" loi en ces lieux. Je lui répondis simplement que j'agissais selon mon éducation et que l'arrogance et l'impolitesse (surtout face au plus petit que soit) n'était guère tolérée de ma part et ce peu importe ma provenance. Il me dit alors qu'un rôdeur "sale" tel que moi n'avait rien à dire auprès des résidants de Bree. Je tentai tant bien que mal de continuer toujours de garder mon calme. Je lui dis alors que si personne ne réagissait, que lui-même serait probablement en danger. Il se contenta de me dire que les gens comme moi, en ces lieux, étaient tolérés mais que cela pourrait ne plus durer. Je n'avais pu rien à dire à ce vieil homme et lui tint bonne journée.

Calme-Ciseau me rejoignit peu après et je lui dis ce qu'il s'était passé. Je vous envois donc le récit de cette mésaventure pour que vous puissiez rendre compte des faits et prendre les décisions nécessaires face à de tels comportements. Pour ma part, je reste sur mes gardes quant à ce Dellevian qui semblait ne point tenir contre de mes mis-en-gardes. Je n’ai point cédé sous son arrogance mais je puis vous dire que j’ai retint ma frustration avec beaucoup d'effort. Je laisse ce cas entre vos mains et attendrai vos directives.

P.S. : Pour ce qui est de ce Tirdolen, je n’en fais pas de cas bien que son attitude n’a, certes, sut me calmer. J’estime que cet homme à ses raisons d'être méfiant face aux "rodeurs sales" comme il a osé le dire, sans pour autant approuver ses manières.

B. Lb. Rm.
H-S

Balborim finit d'écrire la missive et reprit peu à peu son calme. Il envoya sans plus attendre la missive.

Ardamir de retour à Mithlond reçut la réponse promptement. Il ordonna une enquête, dont Balborim faisait partie de l'effectif, envers le dit Dellevian histoire d'en savoir plus sur la personne et ses habitudes, et au besoin de pouvoir la neutraliser.

Quant aux vieux Tirdolen... son cas est désespéré malheureusement.